Coyotus Erudicus

Coyotus Erudicus

Les cartiers

C’est en 1594 que les « cartiers » rédigèrent leur statut à Paris.

Dès le 18ème siècle, ils prirent le nom de «cartiers, tarotiers, feuilletiers et cartonniers »

Chaque fabricant de cartes avait sa propre marque qu’il imprimait sur le valet de trèfle.

Vers 1850, le succès des divers jeux de cartes (le 31, la prime, l’aluette, etc…) donne aux autorités  l’idée de taxer les paquets de cartes et de limiter leur production à seulement quelques villes.

Ce sont les « peintres » qui réalisaient les premières cartes, mais quand la gravure sur bois se répandit, la corporation des « tailleurs d’images » s’empara de la production, en plus de celle d’images pieuses.

Les deux orientations se séparèrent alors et ce sont les « tailleurs de moules de cartes » (graveurs sur bois) qui se chargèrent de l’impression des jeux.

Les cartes sont imprimées par planches de 20 généralement.

La face de la carte est ensuite collée sur deux épaisseurs de papier.

Celle du centre se nomme « étresse », assez rigide, et la troisième forme le dos de la carte.

Vient ensuite la colorisation des dessins, réalisée aux pochoirs.

Une fois bien séchée, la carte est lissée en savonnant les feuilles et en les ponçant ensuite.

Après 1800, la mécanisation va transformer le métier.

La lithographie dont la pierre remplace le bois permettra un plus grand nombre d’impressions, pour enfin aboutir à la technique de l’offset.

Les coins des cartes vont finalement s’arrondir et le vernissage les rendra beaucoup plus durables.

 



05/02/2009
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