Coyotus Erudicus

Coyotus Erudicus

Gardien de phare

Le métier de gardien impliquait des activités qui étaient à exécuter quels que soient le type de temps et la localisation du phare.

 Les trois positions des phares étaient les suivantes :

 - La haute mer : en France, ces phares portaient le nom d' « enfers »

 - Une île : les gardiens les nommaient « purgatoires »

 - La côte : ceux-ci s'appelaient « paradis ».

 

La liste des travaux à réaliser journellement s'établissait comme suit :

Surveiller visuellement le trafic maritime et actionner la corne de brume si la visibilité devenait insuffisante ; entretenir les optiques du phare ; nettoyer les réflecteurs paraboliques ; maintenir la chambre de veille en parfait état ; remplacer immédiatement toute vitre brisée qui aurait pu entraîner l'extinction de la mèche ; vérifier le système de rotation actionné par des poids qu'il fallait remonter avant le soir, ainsi que plusieurs autres fois la nuit ; assurer l'alimentation en pétrole, l'allumage et l'extinction du feu.

 

La nuit, observer régulièrement la mer et l'horizon, ainsi que le bon allumage des autres phares et balises.

 

Compléter quotidiennement le journal du phare en y notant les détails de la vie journalière et les diverses observations faites au cours des 24 heures passées.

 

A cela, bien sûr, s'ajoutaient les tâches quotidiennes de cuisine, ménage et lessive.

 

 

Plus aucun phare, à ce jour, ne fonctionne avec un feu à pétrole.

 Pour les phares de haute mer, ou des îles, c'est une génératrice qui produit le courant nécessaire à l'allumage de la lampe quand l'électricité ne peut y être amenée du continent.

 

 

Depuis les années 1980, le métier tend à disparaître partout où l'automatisation est développée.

 

 Il reste cependant des phares non automatisés, car trop difficiles d'accès en cas de défaillance.

Ces bâtiments sont confiés à des gardiens qui travaillent sur place, pendant quinze à vingt jours suivant les phares, en compagnie d'un, ou de deux collègues. Il faut alors s'entraider et veiller mutuellement à la sécurité.

 

 

De nos jours, les veilleurs du feu sont des techniciens qualifiés, hautement spécialisés dans leurs formations comme dans leurs pratiques.

 

 



09/03/2009
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